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Mama Jones : Opéra conte

Pour le 50ème anniversaire de la Déclaration des droits de l’enfant et le 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.

MAMA JONES :
- Opéra Conte sur le droit des enfants
- Création d’Agnès Chavanon

Récit de la vie de Mary Harry Jones, immigrée irlandaise aux Etats-Unis en lutte contre l’injustice faite aux ouvriers et aux femmes, et pour le droit des enfants, avec ses armes que sont l’humour et la détermination.

Parcours singulier de Mama Jones dont la ruse, l’effronterie et l’ironie lui permirent de réussir, mais dont le combat reste toujours d’actualité...

Agnès Chavanon raconte cette histoire vraie, exemplaire, forte et drôle, accompagnée d’un orchestre jazzy, d’une chorale d’enfants, d’une danseuse et de la projection d’images d’archives et de photos d’enfants d’aujourd’hui avec le concours de l’UNICEF.

Distribution Musique : Maurice MERLE et Guy VILLERD Mise en scène : Claude-Pierre CHAVANON Récits : Agnès CHAVANON Musiciens de l’Arfi : Patrick CHARBONNIER, Olivier BOST, Eric DELBOUYS, Eric VAGNON Chants : Un chœur d’enfants d’école primaire Chorégraphie et danse : Marielle FERTÉ Traitement des images : Julie LAFONT

- Durée 1h20
- Tout public dès 10 ans


- récits, musique, choeurs d’enfants chorégraphie et projection d’images.
- Livret d’Agnès et Claude-Pierre Chavanon librement inspiré des mémoires de Mary Jones
- Musique de Maurice Merle et Guy Villerd (A.R.F.I) interprétée par Patrick Charbonnier (trombone et tuba), Olivier Bost (guitare et trombone), Eric Delbouys (batterie et percussions), Eric Vagnon (saxophones) et par la Chorale de la Gravière (CM2) sous la direction de Monique Buénerd
- Chorégraphie de Jean-Christophe Bacconnier (Cie HALLET EGHAYAN) interprétée par Sandra Jaganathen
- Costumes de Marie-Carmen Izquierdo Son de Jean-Luc Petit Mise en scène de Claude-Pierre Chavanon

Une coproduction AMAC – OCTOGONE avec le concours de la Compagnie Michel Hallet-Eghayan

thème : le droit des enfants et des femmes

- C’est le premier opéra conte. Pour la première fois, le travail en scène et le texte d’une conteuse deviennent le livret d’un opéra (chant, musique, chorégraphie)

- Après un parcours de théâtre avec des rôles très liés à la musique et après sa participation au Récit de Shéhérazade, réalisé par Bruno de la Salle avec un plateau de 6 conteurs et 5 musiciens, Agnès Chavanon poursuit depuis vingt ans la création de spectacles en solo ou avec d’autres conteurs, des musiciens et des chanteuses... Ainsi en mai dernier, elle a également mis en place une création avec la compagnie Michel Hallet Eghayan autour des Métamorphoses d’Ovide où se mêlent harmonieusement conte et danse.

- De façon complémentaire, Agnès Chavanon a mis en œuvre les Rencontres Nationales de Jeunes Conteurs, avec toute une pédagogie de l’art de conter que l’on retrouve dans un livre-CD publié chez Hachette et qui témoigne de son expérience à destination du jeune public, sachant qu’elle a toujours associé les enfants à la création artistique tout court, pour éviter un éventuel genre mineur qui serait réservé au jeune public.

- Cette création vient aussi d’une expérience plusieurs fois enrichie de spectacles créés avec la complicité des musiciens de La Carrerarie-ARFI, en particulier Alain Gibert, Maurice Merle et Guy Villerd et de spectacles montés par OCTOGONE PRODUCTIONS, comme l’évocation du 50° anniversaire du retour des Déportés en 1995 sur le Parvis de Notre-Dame, avec trois conteurs, les dix-sept musiciens de l’ARFI, un chœur de 100 enfants, et un montage audiovisuel sur écran géant, sous la direction générale de Claude-Pierre Chavanon.

- Cette création est écrite à partir des mémoires de Mary Jones, dont on sait qu’elle a mené une longue lutte syndicale pour faire valoir les droits des ouvriers à la fin du XIX et au début du XX° siècle. L’originalité de cette femme et l’intérêt de monter un spectacle autour d’elle résident dans sa conception et sa méthode pour faire avancer les choses qui restent totalement d’actualité : Elle a su œuvrer avec les femmes en utilisant des moyens plein d’humour et d’efficacité que nous retrouverons dans les scènes appelées “ballet irlandais des casseroles” et dans “le blues des bébés”. A l’affrontement, elle a su préférer la non violence et la détermination et on songe aujourd’hui aux femmes en noir d’Israël, au prix Nobel de la Paix en Birmanie et à bien d’autres. Plus que tout, elle a défendu les enfants contre leurs employeurs, mais aussi contre leurs familles qui trouvaient, forcés par la misère, un maigre revenu supplémentaire en les laissant travailler au-dessous de l’âge légal, et l’on sait que ce travail des enfants, ce droit des enfants ne sont pas résolus dans le monde, qu’une récente marche des enfants l’a encore rappelé à l’opinion publique. Mais plus largement, Mama Jones et la marche de ses enfants restent le symbole universel de la prise en compte des enfants dans un monde d’adultes et d’hommes, d’une prise de conscience toujours en éveil.

- Mais cela est d’abord un spectacle !

Quelques repères chronologiques :

1830 : Naissance de Mary Harris à Cork (Irlande).

1835 : Arrivée du père de Mary en Amérique. Sa famille le rejoint dès qu’il est naturalisé citoyen américain. Elle fait des études et devient institutrice.

1861 : Mariage de Mary Harris à Memphis (Tennessee) avec Georges E. Jones un ouvrier fondeur et membre actif du syndicat de la métallurgie.

1867 : Épidémie de la fièvre jaune Mort de ses quatre enfants et de son mari. Retour à Chicago où Mary Jones s’associe avec une couturière.

1870 : Premières grandes grèves.

1871 : Incendie de Chicago (octobre). Elle perd son atelier de couture.

1886 : Tragédie de Haymarket. Les patrons paient des milices pour mettre le feu aux locomotives afin d’accuser les cheminots. De nombreux morts et emprisonnements.

1899 : Victoire à Arnot. Mama Jones arrivent à éliminer les jaunes (c’est à dire les briseurs de grèves) et à faire aboutir la grève, grâce à l’intervention des femmes.

1902-03 : Marche des enfants de Philadelphie à Washington pour alerter la population sur le travail des enfants et rencontrer le président Roosevelt.

1920 : Rédaction et publication de ses mémoires à l’âge de 90 ans.

1930 : Anniversaire de son centenaire à Silver Spring en mai. Elle meurt le 30 novembre.


POUR QUE LA MARCHE DES ENFANTS CONTINUE…

- DECOUVERTE DE MAMA JONES

➢ Découvrir la vie héroïque de cette femme qui a vraiment existé, symbole de la prise en compte des enfants dans un monde d’adultes.

➢ Mobiliser les enfants pour la protection de leurs droits en racontant la lutte de celle qui a, en partie, marqué le début de cette croisade. C’est l’occasion d’associer de manière étroite ceux qui sont au cœur de cette préoccupation.

➢ Mettre en place un spectacle sur le droit des enfants et associer des enfants de façon concrète à sa réalisation est un moyen de sensibiliser le grand public à ce thème par leur propre voix.

➢ Donner un espace de parole à Mama Jones, voix oubliée, mais brûlante d’actualité. Pour mieux connaître son histoire et garder une conscience éveillée.

➢ Montrer que l’on peut lutter pour une cause sociale avec des moyens plein d’humour et d’efficacité.

➢ Réfléchir avec les équipes éducatives et les enfants sur leurs droits et leurs devoirs à notre époque.

➢ Fédérer les professionnels de l’enfance et du milieu artistique autour d’un temps fort sur le droit des enfants, pour faire avancer le droit des enfants.

➢ Poursuivre la marche des enfants, à leur manière, se rendant acteurs de la promotion de leurs propres droits et s’inscrivent donc dans une démarche de citoyenneté.

PARTICIPATION DES JEUNES

➢ Le spectacle est une façon artistique et vivante de mettre en avant des idées et des actions en faveur de l’enfance. Par ce biais, les enfants appréhendent des sujets d’actualité, des problèmes de société concrets (maladie, souffrance, mort, prison, lutte sociale, immigration…), sous une forme détournée mais universelle.

➢ Associer les enfants à la réalisation du spectacle est l’occasion de les investir dans un contexte de création artistique professionnel avec un artiste dramatique, un chorégraphe, un compositeur, chef de chœur et des musiciens sur scène. Il est également proposé aux enfants de réaliser leur propre affiche du spectacle dans le cadre du cours d’arts plastiques.

➢ En écho du spectacle et pour sensibiliser plus largement, les enfants seront invités sur le plateau d’une chaîne de télévision à Lyon pour venir participer à un débat sur le droit des enfants et pour y chanter. Ceci peut se renouveler à chaque représentation et dans chaque ville avec la chorale concernée. Le film du spectacle y sera diffusé suite à la collaboration avec une société de production audiovisuelle qui aura assuré la captation du spectacle. Sur ces plateaux seront invités également des enseignants et des éducateurs avec les artistes du spectacle.

Pour les enfants qui chantent…

Les partitions sont envoyées deux mois à l’avance et un travail de réflexion est mené en parallèle.

Pour les enfants spectateurs…

➢ Un dossier pédagogique est envoyé et selon la demande, les artistes peuvent intervenir dans les classes, auprès de groupes de femmes, etc…

➢ Dans le cadre des projets culturels (à mettre en place dès avril 2002 pour recevoir le spectacle en 2002-2003) l’équipe des artistes reste à disposition à plusieurs niveaux :

Discussion après le spectacle Exposition de textes de jeunes dans le hall du théâtre, de la bibliothèque… Echanges entre les écoles et les plateaux de télévision locales Ouverture sur le travail effectué par l’UNESCO, l’UNICEF et tous les organismes ayant une action autour du droit des enfants.

ETC…

- Notes d’intention

- Mama Jones est plus qu’un spectacle, c’est un hommage à celle qui a milité, sans doute la première, pour le respect des enfants, contre le travail des enfants, pour l’obtention de droits pour les enfants et pour les femmes.

- En passant du simple récit de conteuse à un spectacle de type opéra, c’est-à-dire où musique, choeur, danse, projection d’images viennent enrichir le propos et la mise en scène, on entre dans une forme spectaculaire qui donne plus de résonance aux récits, plus de souffle et d’émotion.

- Choisir dans les mémoires de Mama Jones, les épisodes qui concernent plus particulièrement les enfants et les femmes, ce n’est pas pour oublier tout son militantisme auprès des mineurs et des métallurgistes, très lié aux grandes luttes du XIX° siècle, mais montrer que son action envers les femmes et surtout les enfants est toujours d’actualité et que ses méthodes et son humour sont toujours des armes efficaces.

- Dans le spectacle et dans le film qui en découle, cet humour et cette dynamique seront très présents et la chorégraphie de Jean-Christophe Bacconnier est tout à fait dans cet esprit, comme l’est la musique de Maurice Merle et de Guy Villerd. La projection d’archives permettra d’inscrire le personnage dans son vécu, dans la réalité historique et sur le plan pratique de résoudre le problème des décors.

- Enfin le spectacle se terminera par une scène pour relier cette action de Mama Jones à notre époque et à la poursuite nécessaire de défense des droits des enfants.