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Le conte à l’hôpital

le conte,
c’est le plaisir et le rêve...

le conte,
c’est l’apprentissage des valeurs et du code social

le conte,
c’est l’écoute, la transmission et la maîtrise de la parole.

Le conte, à l’hôpital, c’est d’abord écouter des histoires.

Il était une fois un vieil homme et sa femme
qui n’avaient pas d’enfants et se sentaient bien seuls...

Être conteuse aujourd’hui, c’est d’abord créer des spectacles et les jouer sur scène devant le public. La parole est la clé de la relation entre les conteuses et les spectateurs. C’est par elle que ceux qui écoutent, voyagent dans l’univers des histoires.

Le répertoire de l’AMAC est très diversifié et la grande richesse de ses conteuses est de pouvoir raconter tant sur les scènes des théâtres que celles des hôpitaux, des prisons, des maisons de retraite... autrement dit dans des lieux où les artistes ne se rendent que rarement.

Le conteur s’adapte au lieu : on peut raconter prés du lit, dans la salle d’attente, comme dans l’auditorium.

Le conteur raconte dans les différents services de l’hôpital, sans tabous, les grands thèmes de l’histoire de l’humanité, à travers les contes universels.

Le conte, à l’hôpital, c’est ensuite s’approprier les histoires et les raconter à d’autres.

Après avoir entendu les histoires lors de spectacles soit dans les salles d’animation en collectif, soit dans les chambres lorsqu’ils sont fatigués ou trop malades pour se lever, les enfants peuvent devenir des "conteurs amateurs".

L’enfant se constitue un mini répertoire et découvre les techniques pour apprendre à raconter et faire vivre les histoires, non seulement dans son imaginaire mais aussi dans son environnement proche (parents, famille ,école).

Agnès Chavanon intervient depuis de nombreuses années auprès des adultes comme des enfants. En 2006, à l’hôpital Debrousse à Lyon, le projet conte s’est beaucoup élargi puisque la conteuse va autant auprès des adolescents en "mal-être" qu’auprès des enfants à partir de 3 ans, dans les services de médecine, neuro pédiatrie, hémathologie, chirurgie, urgences, réanimation, hôpital de jour...

 des contes à thèmes, par exemple, sur l’ingratitude comme "le lion qui pue"
"C’est bien", dit une petite fille, "ça nous apprend ce qui est bien et ce qui n’est pas bien, et c’est toujours agréable à écouter"

 des contes de randonnées, par exemple, à une petite fille de 6 ans très fatiguée. La répétition rythmique permet le jeu : c’est la première fois qu’elle accepte quelqu’un près d’elle sans pleurer.

 des contes merveilleux, longs ("Serviteur, las", "on rentre dans le rêve et on s’amuse").

 des nouvelles contemporaines, "Le K" ou "Le veston ensorcelé" qui permettent d’entrer en contact avec les adolescents en révolte dans "la tranquilité de l’histoire".

 des contes de sagesse ouvrent la discussion sur des thèmes difficiles à aborder avec la famille ou les soignants, "Tout arrive pour le mieux !"

Le conte, à l’hôpital pour adultes

Bien qu’elle fut âgée, ayant passé le temps des illusions,
une vieille se passionna pour un garçon qui aurait pu passer pour son fils...

L’AMAC répond aux demandes d’interventions dans les services adultes, grands malades (comme au centre Léon Bérard, neurologie...) et convalescents, ce qui représente une vingtine d’hôpitaux environ.

D’autre part, Agnès Chavanon a réalisé un travail dans les hôpitaux psychiatriques en racontant, en formant le personnel et en participant aux formations de l’Institut International d’Art et Thérapie (INECAT) à Paris, notamment dans le cadre de la convention entre les ministères de la culture et de la santé.

D’autres actions sont également en place :

 auprès des personnes malvoyantes par Chloé Gabrielli
 dans l’accompagnement aux mourants

La demande étant très importante, l’AMAC a constitué un groupe de conteurs afin de pouvoir y répondre. L’association se charge de la formation de ces conteurs. Les résultats de ce travail sont extraordinaires.

L’Hôpital Debrousse est transféré dans les quartiers des hôpitaux neurologique et cardiologique (et à l’Hôpital Léon Bérard pour l’hématologie) : depuis quelques mois, l’AMAC prépare, avec l’équipe d’animation, ce transfert et propose dans des locaux appropriés, grâce à « l’internet au pied du lit », une véritable ouverture vers l’extérieur pour les « enfants-conteurs » malades.