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KAMARAZENE

KAMARAZENE

 Agnès Chavanon, Pierre Bianco, Carine Bianco
 KAMARAZENE une petite musique de « chambre » à trois voix conteuse, comédien, pianiste sur le mythe d’Eurydice et Orphée

 Dans la lignée de ses spectacles d’Opéra-Conte, l’AMAC propose sa nouvelle création : un tissage subtil entre récit, jeu et musique dans une oeuvre poétique du Hongrois Tibor Ébert, mise en scène par Claude-Pierre Chavanon.

 « Péter retourne sur les lieux où il a perdu Éva. Elle revient grâce au lien créé par le piano, mais la musique peut-elle recréer la vie, et l’amour lutter contre le destin ? »
« Entre Péter et Eva, un double monologue donne une partition où chaque “instrument” émet sa musique, son chant, semblant ignorer l’autre, mais une polyphonie s’organise peu à peu et crée des images, grâce à la présence d’un troisième personnage : le piano. Ce meuble noir et froid s’anime sous les doigts de la pianiste pour exprimer l’indicible, instaurer le dialogue impossible entre les personnages, exalter les souvenirs, établir le lien entre la vie et la mort. C’est le piano qui nous fait croire au retour d’Eurydice. Comme les personnages de la pièce, ce piano a une histoire, une vie et comme les humains, il crée autour de lui une aura qui ne le quitte pas, même lorsqu’il se tait. Ces monologues, triples avec le piano, sont comme une pensée intérieure dans un silence partagé. » Claude-Pierre Chavanon

Tibor Ébert, poète, dramaturge et musicien, vit à Budapest où il a écrit plus de vingt-cinq pièces de théâtre et une vingtaine de recueils de poèmes, dont le dernier en avril 2011. À cette occasion il a reçu un hommage national pour l’ensemble de son œuvre.

Agnès Chavanon est conteuse depuis plus de 30 ans avec de très nombreux spectacles en solo ou avec des musiciens (ARFI (Jazz), les Boréades (musique baroque), Quatuor Debussy, Ange B des Fabulos Trobadors, la Cortesia (luth)…), Bernard Chèze (percussions), Jean-Blaise Roch (piano)…, et en duo avec Abbi Patrix, Beñat Achiary, Paula Mesuret, Chloé Gabrielli… Elle est la directrice artistique de Paroles en Festival depuis 27 ans, et l’AmphiOpéra de Lyon lui donne carte blanche pour la quatrième année, afin de programmer une semaine de spectacles (dont cette création) qui allient fortement la parole (conteurs, comédiens, chanteurs) et la musique. Elle a déjà programmé, avec leurs musiciens et chanteurs, Bruno de La Salle, Gigi Bigot, Bernadète Bidaude, Gérard Potier, Ben Zimet, Anne Kovalevsky, Alain Le Goff, Armelle Audigagne, Luigi Rignanese, Hamed Bouzzine, U Gomina, Carton Jaune.

Pierre Bianco est comédien et a joué Racine, Cendrars, Pirandello, Ionesco sous la direction de Claude-Pierre Chavanon, mais il a interprété plus de 100 rôles de premier plan en France et en Belgique, comme Dandin, Figaro, Néron, Hector, Marat, Alceste, Don César, Sganarelle, Lear, Harpagon, Agamemnon… Il met aussi en scène et donne des cours de théâtre. Il vient de publier un recueil de poèmes.

Carine Bianco est pianiste accordéoniste. Après des études de piano et de musique de chambre au Conservatoire de Lyon, elle décide de compléter son apprentissage avec le maestro Perticarolli à la Schola Cantorum de Paris où elle obtient le diplôme de virtuosité mention très bien à l’unanimité du jury. Par la suite son intérêt, en plus de la grande musique, va s’orienter peu à peu vers le jazz, le tango et la chanson qui sont pour elle autant de moyens d’intégrer l’improvisation à son jeu. Elle fut pendant huit ans la pianiste du quintette "Espace Temps" qui remporte le premier prix du concours international Astor Piazzolla en 2002 à Udine (Italie) et enregistre sous l’égide d’un ancien producteur de Piazzolla un album consacré au grand maître du Tango. Sa palette de jeu étendue l’ont amenée à jouer avec Amélie-les-crayons, Nicolas Bianco, contrebassiste compositeur, dans des projets comme "Soprano’s", "Traviata songbook" ou plus récemment le spectacle musical WAM joué à l’amphiOpéra de Lyon en mars 2011.

Claude-Pierre Chavanon est metteur en scène et a déjà monté des pièces de l’auteur qu’il a rencontré à Budapest. Par ailleurs, en plus du théâtre, puisque il a dirigé la compagnie des Huit Saveurs, pendant plus de dix ans, avec 25 créations. Tout en continuant son travail de réalisateur, il a poursuivi la mise en scène de théâtre musical et d’Opéra : « La Raison des plus fous » sur une musique d’Erwan Chotard, en coproduction avec l’Opéra de Lyon et le ballet de l’Opéra de Lyon, « Femmes révolutionnaires » au Centre Beaubourg à Paris et en tournée. « 50°anniversaire de la libération de Lyon », place Bellecour et « Le retour des Déportés », événement joué sur le parvis de ND à Paris devant 3000 personnes, « Mass » de Léonard Bernstein au Palais des Congrès d’Aix les Bains, « Mama-Jones », représenté à l’AmphiOpéra de Lyon et en tournée. Il a aussi travaillé pour la réalisation de ses films avec de nombreux compositeurs : Antoine Duhamel et son équipe (Américo), Philippe Sarde (Qui c’est cette fille ?), Gabriel Yared (Séville 92), et à l’ARFI avec Maurice Merle (une vingtaine de films dont : Que reste-t-il de ma galère, Les sorciers de la Mécanique, Molly, Fort l’Écluse…), Guy Villerd (L’Esprit des Friches, Au-delà de l’image, Derrière les murs) Alain Gibert (1322), Xavier Garcia (Libération de Lyon), Jean Bolcato (Lyon des confluences).